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Comment travailler son mental.

Johnatan Agostini / Comment travailler son mental.

Comment travailler son mental.

Recherches

Pour travailler sur soi et son épanouissement personnel, nous serons confrontés à de nombreux obstacles durant nos recherches et travaux.

Un de ces obstacles est le mental, oui votre mental, cette voix dans votre tête qui vous bloque dès qu’une action semble hors cadre, hors norme, insurmontable.

Le mental est une notion que nous abordons de différentes manières aujourd’hui. Une personne forte, qui se surpasse, qui va au bout d’elle même, ne subit pas la pression, nous lui accorderons tous une force mentale époustouflante. Cette force là, nous pouvons aussi employer le terme de détermination pour la qualifier, d’envie, de passion, des termes plus riches à mes yeux et amplificateur d’estime qu’une simple force mentale. Bien qu’elle soit présente, je trouve que cette face visible de l’iceberg cache bien des compétences. Sans lui faire un procès, la société actuelle a une codification du comportement. Vous vous dites surement mais où veut-il en venir ?

La société a cette facilité à classer nos agissements dans un même panel d’actions là où la diversité nous enrichirait bien plus pour le moral. La classification de force mentale obstrue le travail, la passion, la détermination et la richesse des efforts fournie pour arriver à notre but. Le mental est une fonction intellectuelle qui agit dans notre esprit. C’est la partie rationnelle de notre corps qui est déterminée par notre vécu, par nos expériences, notre société. Nous emploierons ce dernier comme interprète de nombreuses situations qui échappent à nos habitudes. Il est alors le centre de contrôle des actions, des mises en tension.

Parlons également de la programmation de notre cerveau, de ce qui est inscrit dans nos gènes, qui dirige nos actes de manières mécanique et rassurante. La plus grande partie de l’existence de l’être humain fut rempli par l’instinct de survie. La plupart des chercheurs montrent et démontrent un aspect binaire de notre espèce, la survie. Nous sommes programmer pour survivre. Qu’est ce que la survie ? Ne pas mourir. Vous aurez remarqué le fin analyste que je suis. Plus en profondeur, la survie correspond à se nourrir et s’hydrater suffisamment, respirer qui sont nos besoins primaires. Pour perpétrer sa génétique, se reproduire est aussi un mécanisme inscrit dans nos gênes. Je ne parlerai pas du besoin de pouvoir et d’opulence qui concerneront éventuellement un article plus tard.

Le mental est conditionné par ces facteurs, en plus de nos expériences de vie et société. Encore une fois je ne porte pas un jugement sur ces comportements binaire, je souhaite juste éveiller vôtre regard sur le mental et ce qu’il apporte lorsqu’on se focalise trop dessus. Reconnaissez vous ces comportements? Avez-vous été sujet à ces excès suite à des décisions prises par réflexe? En relisant ces quelques paragraphes, je me rends compte à mon tour, que j’ai agi plus avec mon mental que mon esprit, mon coeur. A part décrire ce qu’est le mental, ces quelques lignes apportent une vision froide de ce que nous subissons. Agir en dehors de ce sentier qu’est le mental, demande un peu de temps, de volonté et d’envie. Ce merveilleux sentier que vous explorerez ne sera pas de tout repos. Chaque petit pas d’explorateur que vous ferez, telle une victoire, votre mental viendra vous mettre quelques pièges, une pensée, une phrase .. (je me souviens des moments où je travaille en conscience, contre les envies de mon cher cerveau et mental, et où d’un coup, une mouche me passe devant les yeux et la concentration est perdue..). Tel un aventurier muni d’une machette, la progression sera lente mais magique. Etant une personne hyper active et hyper sensible aux stimuli extérieurs, les exercices de connexion à soi et de vide furent très difficile au début.

Mon mental me disait « arrête tu n’y arriveras pas » mais j’avais en tête deux phrases. L’une est de Serge Boutboul qui disait « dix secondes de méditations ou de vide mental, c’est déjà dix secondes de mieux que la dernière fois », la deuxième est celle de Fabien Olicard « 1 c’est mieux que 0 ». En ayant ces deux phrases en tête, j’étais armé pour célébrer chaque petit progrès, chaque petite difficulté surmontée sur mon mental comme une victoire. Aujourd’hui, au moment où j’écris ces quelques lignes, je pose noir sur blanc le travail fourni de concentration, de restitution, et je l’espère de compréhension et de partage. Ecoutez vous oui, mais avec votre coeur surement et vous franchirez des montagnes. Merci pour votre lecture.

Johnatan